… A l’usage des manipulateurs (et des manipulés) !
- Biais de confirmation : Une personne ayant des opinions politiques conservatrices ne recherche que des informations qui soutiennent ses propres convictions et ignore les preuves contradictoires.
- Biais de disponibilité : Après avoir vu des reportages sur des accidents d’avion, une personne peut surestimer le risque de voler en avion par rapport à d’autres moyens de transport plus sûrs.
- Biais de représentativité : En voyant un étudiant porter des lunettes et lire un livre, on peut supposer qu’il est très intelligent, basant cette conclusion sur des stéréotypes plutôt que sur des preuves réelles.
- Biais de complaisance : Les joueurs de casino peuvent se souvenir davantage de leurs gains que de leurs pertes, ce qui les pousse à surestimer leurs chances de gagner à nouveau.
- Biais de survie : En se concentrant uniquement sur les exemples de réussite dans le domaine des affaires, on peut sous-estimer les risques et la probabilité d’échec dans une entreprise entrepreneuriale.
- Biais de récence : Lorsqu’on évalue la performance d’un employé, on accorde plus d’importance aux événements récents plutôt qu’à l’ensemble de son travail sur une période plus longue.
- Biais d’ancrage : Une personne peut être influencée par le premier nombre qu’elle entend lors d’une négociation, même si ce nombre est complètement arbitraire.
- Biais de statu quo : Les personnes ont tendance à préférer la continuité par rapport au changement, même si le statu quo n’est pas optimal.
- Biais de projection : En supposant que tout le monde partage les mêmes croyances, attitudes ou connaissances que nous, nous avons du mal à comprendre les points de vue différents.
- Biais de surconfiance : Une personne surestime ses propres compétences ou connaissances dans un domaine donné, ce qui peut la conduire à prendre des décisions risquées.